Le CTSA de juin 2019 est revenu sur la question des locaux. Le Sgen-CFDT y a témoigné des avis récoltés dans l'enquête lancée en mai.
Vous trouverez ci-dessous ce qui ressort de cette enquête. Le Sgen-CFDT remercie tout ceux qui y ont pris la parole.
L’état des réflexions.
Voici le document présenté au CTSA.
Fin mai, le sous-directeur du pilotage et du dialogue de gestion, au service de l’action administrative et des moyens (SAAM) du MENJ, le responsable régional de la politique immobilière de l’Etat (RRPIE-SGAR) et le responsable du service des domaines de la DDFIP de l’Isère ont fait le tour des locaux. Les sites Bir Hakeim, Champon, Jaurès, Génissieu, et Le Tremble ont été visités. De même, ils se sont rendus sur le site de « Grand Place » actuellement occupé par la DDFIP. Le ministère a ainsi reconnu que nous travaillons dans « des conditions peu adaptées » !
L’hypothèse du bâtiment à proximité de Grand Place est désormais abandonnée. On ne peut envisager des changements que si nous y gagnons vraiment en termes de conditions de travail.
Ce qui est envisagé c’est plutôt de viser deux sites en proximité pour l’ensemble du Rectorat. Les deux sites principaux, Bir-Hakeim comme le site Champon nécessiteront des travaux très lourds. Un coût de plusieurs millions est sans doute à envisager.
Un dossier reprenant l’ensemble des besoins du Rectorat va être constitué. On repart donc sur du temps long. Le dossier du relogement de la DEP reste prioritaire et les démarches sont relancées. La lourdeur des archives reste l’un des aspect de la problématique.
Une enquête, des priorités, des idées.
L’enquête que nous avons proposée a été remplie majoritairement par les personnels de la DSI. En effet, ceux-ci, craignant un déménagement vers Grand place, se sont plus exprimés. Mais des collègues d’autres divisions ont donné aussi leur point de vue.
Que prioriser dans les choix.
A la question « quels critères doivent être pris en compte dans ce qui guide les décisions », les critères de la qualité de vie personnelle et au travail des personnels et de la transition écologique reviennent dans la plupart des réponses.
La qualité de la vie personnelle revient très majoritairement : ne pas augmenter le temps de transport, ni se voir obliger de reprendre la voiture. Plusieurs ont souligné qu’en cas de déménagement ils demanderaient à pouvoir télé-travailler. Plusieurs se sont également dits attachés à une proximité avec le centre ville.
« si nous changeons il faut vraiment que cela vaille le coup en termes de locaux (climatisation, douche, etc…) »
Garantir la proximité avec les autres services et avec les collègues du Rectorat est quelque chose qui revient aussi très fortement. En termes de proximité, le site de Grand Place est considéré trop loin du fait du temps de transport depuis le Rectorat.
Un bon nombre de participants à l’enquête ont aussi déploré la non consultation des personnels sur de tels sujets, et le sentiment d’être « pris pour des pions ».
Si un changement de site doit être envisagé, j’espère que notre avis sera demandé et pris en compte par la hiérarchie
Des remarques sur le bâtiment Bir-Hakeim.
Certains en ont profité pour faire des remarques sur le site actuel.
Les locaux sont actuellement saturés. La qualité de vie quotidienne dans les bureaux est réellement médiocre du fait des conditions matérielles (chaleur, froid, courants d’air, le bruit interrompant sans cesse la concentration).
(…) malgré les travaux menés, le chauffage et la climatisation ne fonctionnent pas correctement. Les vitres laissent passer l’air quand ce n’est pas l’eau ! Ce bâtiment est un gouffre en terme de consommation d’énergie pour un résultat à mon avis pas satisfaisant. Les lampes à néon devraient être remplacées par des led.
Des questions reviennent sur la présence d’amiante au Rectorat et des précautions prises, et le manque d’information et de précaution sur ce sujet.
Les vitres ne sont plus nettoyées et les stores abîmés plus changés.
Il y a beaucoup de bureaux non utilisés au 5ème.
Des idées, des attentes pour améliorer l’aménagement des espaces de travail.
- un bâtiment accessible et peu gourmand en énergie (isolation des fenêtres contre le froid et la chaleur). Des bâtiments HQE.
- des attentes pour le stationnement des vélos : un local vélo facile d’accès avec un petit atelier de réparation comme ce qui a été fait à Bir-Hakeim, des arceaux pour attacher les vélos car même dans un local fermé le vol est possible. La possibilité de prendre des douches. Avoir des vestiaires.
- avoir des facilité de parking pour les personnels utilisant leur véhicule.
- le bien être au travail en matière de chauffage, climatisation.
- des salles de réunion.
- des bureaux non surchargés, de taille raisonnable (pas plus de 3 par bureau), surtout pas d’Openspace !!!
- prévoir suffisamment d’espace entre chaque bureau, une disposition du mobilier permettant aux femmes de ménage de nettoyer plus facilement.
- réduire la taille des bureaux (plan de travail). On a désormais des écrans plats et un petit pc, voire portable.
- une cafétéria, la possibilité de prendre le repas du midi dans les locaux.
- un espace spacieux de repos.
- réfléchir autrement les bureaux qui sont très peu occupés dans la semaine par certains personnels,
- Augmenter le nombre de télétravailleurs pour libérer de l’espace. Avec une mise en place de co-working, on n’a plus de bureau attribué et on se met où on veut.
Mettre en place des bureaux mobiles : Un collègue est en télétravail, on peut prendre sa place dans le bureau le jour de son absence (le télétravail est appelé à se développer). On peut établir une application pour gérer les bureaux vides.
- Regroupement de tous les services du rectorat en lieu unique
- améliorer la sécurité des sites avec des accès par badge pour chaque personne qui rentre
- avoir des bureaux paysagers
Besoin d’être informé sur les éventuels changements / améliorations, mais surtout déménagement possible afin de pouvoir anticiper le cas échéant, ne pas être mis devant le fait accompli.
informer (…) en amont du mouvement intra, de façon à leur permettre de demander une mutation si l’implantation des nouveaux locaux les impacte trop …
Site Bir-Hakeïm
- trouver des solutions pour améliorer l’isolation phonique entre bureaux. Les cloisons actuelles ne servent à rien.
- « aménager les services donnant sur le sud et l’ouest de stores protégeant davantage du soleil, comme ceux utilisés au cabinet. Dès qu’on aère, les stores actuels ne cessent de taper contre les vitres, ce qui génère du bruit supplémentaire. »
- « rendre le patio non fumeur car les personnels qui ouvrent leur fenêtre pour aérer se retrouvent à respirer le tabac. Peut-être un espace fumeur peut-il être proposé un peu à l’écart. »
- Il y a des bureaux remplis d’archive. Ne peut-on gérer autrement et libérer des espaces ?
Concernant le site de Grand place.
Des avis divers ont été exprimés :
- un éloignement du domicile dommageable, ou à l’inverse un rapprochement,
- une préférence pour une proximité du centre ville,
- des craintes plus ou moins fortes quant au quartier et à l’insécurité,
- l’atout d’un parking proche,
- peur de se sentir isolés par rapport aux autres services du rectorat,
- perte d’attractivité des postes ouverts à la DSI si plus loin du centre
Certains n’en voulaient absolument pas quand d’autres n’y voyaient pas d’inconvénients.