Prime Covid – Services déconcentrés.

Le CTSA du mois de juillet a été l'occasion de demander des éclaircissement concernant l'attribution de la prime exceptionnelle "Covid-19".

La secrétaire générale rappelle que la prime Covid est prévue pour celles et ceux qui ont eu une charge de travail exceptionnelle et objectivable du 16 mars au 11 mai. Les critères ont été harmonisés dans le cadre de la région académique.

Son versement est prévu sur la paye du mois d’août. Elle a été évaluée à 5% des effectifs des services déconcentrés par la centrale. 

Ce que dit le texte (décret 2020-570 du 14 mai 2020)

Sont considérés comme particulièrement mobilisés les personnels pour lesquels l’exercice des fonctions a, en raison des sujétions exceptionnelles auxquelles ils ont été soumis pour assurer la continuité du fonctionnement des services, conduit à un surcroît significatif de travail, en présentiel ou en télétravail ou assimilé. 

Tous les personnels administratifs, techniques des services déconcentrés qui ont eu un surcroît quantifié de travail auront droit à une part de prime. Ceux qui ont participé aux plans de continuité administrative mais pas uniquement, en télétravail ou non). 

Le montant de la prime est modulée en 3 taux en fonction notamment de la durée de la mobilisation des agents : 330 euros  /  660 euros / 1 000 euros.

La position du Sgen-CFDT

Le Sgen-CFDT a demandé de la transparence dans l’attribution de cette prime et des discussions autour des critères objectivables. Chaque agent devrait en outre être informé de sa situation quant au versement et au montant qui lui sera attribué.

Pour le Sgen-CFDT, les critères et les modalités d’attribution doivent être présentés et discutés dans les comités techniques locaux (CTA, CTSA). Or cela n’a pas été le cas. Les chefs de division et de services ont été invités à transmettre des demandes d’attribution qui seront arbitrées par la secrétaire générale et la rectrice. 

Il avait d’abord été annoncé qu’il n’y avait pas de limite budgétaire à l’attribution de la prime or, on nous annonce que seulement 5% des agents pourront en bénéficier, ce qui est bien en dessous de l’effectif impacté par la surcharge de travail.

Exemples de critères cités par la secrétaire générale :

  • Quand un agent a pris en charge la gestion d’un collègue qui n’était pas équipé ou qui gardait ses enfants pendant le confinement. 
  • Ceux qui étaient dans les PCA (plans de continuité administrative) et qui ont été fortement mobilisés…

Il a été rappelé que ce n’est pas une prime qui rémunère la fatigue mais la surcharge de travail.