Le temps partiel sur autorisation en question.

Le temps partiel sur autorisation était jusqu'à ce jour très largement accordé aux agents qui en faisait la demande. Cette année des refus se font jour.

La question du temps partiel sur autorisation fait l’objet d’une circulaire académique. Les personnes souhaitant demander à travailler dans une quotité moindre déposent leur demande pour l’année scolaire suivante. La demande d’autorisation est déposée au supérieur hiérarchique qui émet un avis. Les nécessités de services peuvent être évoquées pour refuser d’octroyer un temps partiel à l’agent.

Cependant, la demande et l’avis dûment motivé sont transmis au Recteur. C’est à lui que revient la décision finale.

Des refus.

Dans les services et notamment en DSDEN, il est arrivé que des refus soient opposés aux agents. La question a été évoquée au CTSA. Chaque secrétaire général de DSDEN a fait le point sur la situation de ses services. La plupart souligne que le refus est rare mais peut arriver ; la continuité des missions à assurer en est la raison. Les refus surviennent notamment lorsqu’il y a déjà des agents à temps partiel dans un service. Il a été dit qu’on essaie la plupart temps de tenir compte de la situation individuelle des agents.

Le temps de travail dégagé par les quotité inférieure à 100% sont appelés « rompus de temps partiel » et constitue une sorte de réserve permettant de financer des postes de contractuels. Mais ces postes sont mutualisés et le remplacement ne se fait pas forcément là où les agents sont à temps partiel.

Une enquête en ligne.

Le Sgen-CFDT lance une enquête rapide en ligne. Vous êtes invité à la remplir si vous avez déposé une demande (qu’elle ait été accordée ou non). Cela nous permettra d’avoir une vision plus précise des situations au niveau de l’académie et de voir comment poursuivre les discussions avec l’administration sur cette question.