Déménagement et locaux en question

Pendantplus d'un mois, une rumeur circulé dans les couloirs du Rectorat concernant un probable déménagement de la DSI au sud de Grenoble. Avant de se positionner et d'agir, le Sgen-CFDT a demandé que la lumière soit faite sur le sujet. Les personnels doivent être consultés avant ce type de décision.

Voir aussi notre enquête en ligne.

Le lieu de la localisation de la DSI a souvent fait l’objet de rumeurs. Peu après le dernier CTSA, alors qu’aucune allusion n’y avait été faite lors cette instance, une nouvelle rumeur en ce sens est apparue.

Nos premières demandes d’éclaircissement – car les rumeurs ne sont jamais bonnes – étant restées sans réponses, le Sgen-CFDT a sollicité Mme la secrétaire générale et a été reçu le vendredi 17 mai par Mme Hagopian, SG adjointe sur ce sujet. Ce jeudi 23 mai, Mme la secrétaire générale a adressée une information aux chefs de division.

La rumeur qui cache la forêt.

Il a été indiqué qu’aucun déménagement n’est prévu au 1er septembre. Mais, il s’avère qu’effectivement plusieurs hypothèses de relocalisation de services sont en cours. Et des décisions pourraient être mises en œuvre l’année prochaine.  Ces hypothèses sont discutées et nécessitent l’intervention de plusieurs décideurs pour être validées : la préfecture du département, la préfecture de région, le service SAAM (Service de l’action administrative et des moyens) du Ministère, le responsable régional de la politique immobilière de l’Etat (RRPIE), la DDFIP propriètaire des bâtiments. Une visite du service du Ministère est d’ailleurs programmée.

interieur batimentbatiment finance 3Un bâtiment libéré  par des services des finances publiques pourrait accueillir des agents du Rectorat, la DSI en particulier.

Ce bâtiment se situe dans la zone d’immeubles regroupant un ensemble de services à proximité de Grand’Place.

une question globale

Mais, si c’est la DSI qui est pointée en premier lieu, c’est bien un ensemble de relocalisations qu’il faut entrevoir. L’objectif affiché est de diminuer le nombre de sites occupés (5 actuellement – voir ci-dessous) par l’ensemble des services du Rectorat, et d’améliorer la qualité de l’accueil des agents. Il est grand temps. Nous souffrons tous dans le bâtiment du Rectorat comme dans les autres, de la dégradation des locaux allant parfois jusqu’à mettre en danger des personnels, de l’espace réduit pour chacun qui dégrade les conditions de travail.

La question est donc bien celle d’une approche globale des lieux de travail pour l’ensemble des personnels. Une approche qui doit aussi tenir compte de l’urgence climatique car les bâtiments occupés actuellement ne sont pas des modèles d’économie d’énergie !

Nous voulons que l’État, notre employeur, prenne ses responsabilités et assure à ses personnels la sécurité et les conditions de travail nécessaire. Au vu de la situation actuelle se sont des mesures fortes que nous attendons.

Nous souhaitons que la question énergétique des bâtiments soit prise en compte dans les réflexions sur l’avenir des locaux.

Donner la parole aux concernés.

« Être dans l’incertitude des rumeurs, c’est ce qui est le plus dur »,  « le sentiment d’être pris pour des pions« : c’est ce qu’a dénoncé le Sgen-CFDT. Nous ne pouvons admettre d’être mis devant le fait accompli.

Sur toutes les questions qui les concernent, les personnels doivent être consultés et entendus avant que toute décision soit prise. Car qui mieux que les agents peut mesurer les conséquences qu’auront les décisions sur leurs conditions de vie au travail et de vie personnelle, et sur la manière d’exercer leur travail ?

Dans le cas présent, de premières inquiétudes surgissent :

  • avoir à effectuer un déplacement domicile – travail augmenté,
  • type de locaux qui pourrait être choisi,
  • quitter le Rectorat dans lequel on a établi des liens,
  • évolutions dans le travail avec les autres services que peut amener un éloignement (est-il si pertinent que toute la DSI soit regroupée en un seul lieu ?)

Un groupe de travail aura lieu selon les échéances avant ou après le CTSA de fin juin. Une démarche semblable à celle engagée avec la DEP pour la finalisation de l’aménagement de leur nouveaux locaux au Canopé devrait être entreprise.

Une fois encore : c’est aussi en amont de la décision que nous devons être écoutés, et donc aussi sur le « qui va où ».

Le Sgen-CFDT vous propose une enquête rapide en ligne pour que vous puissiez vous exprimer. A partir de cette enquête et des échanges que nous aurons, nous élaborerons des revendications que nous porterons dans les groupes de travail, et au Comité Technique.

L’état des différents sites.

Les services du rectorat sont actuellement regroupés sur 5 sites : le Rectorat place Bir Hakeïm, le site Champon-CANOPE, le site d’Eybens, les sites Génissieux-Jean Jaurès et la cité administrative Dode.

Le bâtiment principal du Rectorat, site protégé du fait de son architecture particulière, est rendu très compliqué à faire évoluer. La structure se dégrade ; ce bâtiment des années 70 ne correspond plus à ce qui est attendu en matière d’espace de travail. Des fuites sur les façades, la chute de pare-close à l’été dernier etc… la liste est longue.

Le site de Champon qui héberge plusieurs services du Rectorat n’est pas écarté des réflexions. Il est actuellement difficile d’y intervenir car le Rectorat n’est pas directement responsable du bâtiment. Des dysfonctionnements y sont régulièrement constatés (ascenseur, porte de garage) ; de l’amiante y a été découverte et les coûts des travaux sont importants. L’arrivée de la DEP dans ce bâtiment n’est toujours pas effectif et suspendu à la procédure de validation du dossier pour les travaux.