Les moyens en poste administratifs et ITRF pour 2017.

Le Comité Technique Académique est consulté chaque année en mars sur l'ensemble des moyens qui seront déployé à la rentrée suivante. Cela a notamment été le cas pour les postes en personnels administratifs et ITRF.

L’académie de Grenoble hérite de 10 créations de postes administratifs et ITRF. Dans le même temps des postes sont supprimés au GRETA, et l’année 2017 est marquée par de nombreux redéploiements de postes.

Des postes supplémentaires principalement au Rectorat.

Pour la rentrée 2017, l’Académie de Grenoble se voit dotée de 8 postes supplémentaires sur le BOP 214 (c’est à dire pour les services déconcentrés) et de 2 postes sur le BOP 141 (celui correspondant à la gestion des EPLE).
L’Académie de Grenoble émarge en effet en bas du tableau des dotations dans les services déconcentrés.
L’annéenombre postes créés dernière, la sous dotation était évaluée à une fourchette de 80 à 100 postes. Cela n’est pas sans conséquence sur la surcharge de travail dans les services, sur le recours aux heures supplémentaires…
Le Sgen-CFDT salue donc ces 8 postes supplémentaires même si nous sommes encore bien loin du compte.
Il faut également savoir que des postes émanent d’une redistribution entre académies : certaines perdent des postes quand d’autres en gagnent.

Huit créations de postes au Rectorat.

Les 8 nouveaux postes seront déployés au Rectorat :
  • 2 postes d’attaché au Secrétariat Général (poste sur profil qui seront publiés à la BIEP),
  • un poste d’ingénieur d’études au SESPAG,
  • un à la DSI,
  • un ADJAENES au service FTLV,
  • un attaché à la DIPER A,
  • un SAENES à la DOS,
  • un SAENES à la DEC

Mais aussi des redéploiements et suppressions.

Dans le même temps, il faut noter des redéploiements, voire des suppressions de postes. Ceci en lien avec des services publics mis à mal ou en réorganisation : la fermeture des CIO, la suppression de postes en GRETA, la question de l’avenir du CARMI

Les collègues concernés par les suppressions de postes nous parlent de leur attachement au service qu’ils rendent. Ceci parfois depuis de nombreuses années. Ils nous disent aussi leur inquiétude concernant l’avenir de certains territoires, et celui de services qui risquent de ne plus être rendus ou de l’être moins bien.

Des situations difficiles pour les agents concernés.

Ce sont aussi des situations personnelles d’agents qui se voient contraints de changer de situations professionnelles. Beaucoup ont le sentiment de subir et de n’être que des pions dans le fonctionnement de notre académie. Certains sont en colère : ce sont leurs compétences et leur investissement qui sont remis en cause.

Nous savons que le souci d’un accompagnement est réel. Mais, dans les faits, il y a un manque de clarté dans l’information donnée directement aux agents. Ceux-ci sont contraints d’aller « à la pêche » aux informations.

Au CARMI, le manque d’éclairage sur l’avenir de la structure et le devenir des agents, ainsi que les changements dans ce qui est annoncé sont déstabilisants et source de mal être pour les personnels.

Des mesures de cartes vont être mises en œuvre. Elles doivent permettre aux agents de retrouver une situation d’emploi au plus près géographiquement de leur ancien poste. Cependant, le Sgen-CFDT estime que le préjudice d’un changement de situation forcé doit aussi être considéré. Et ce, d’autant plus, que les agents concernés vont pour la plupart être amenés à occuper des postes qui nécessiteront pour eux une réadaptation forte.