Formation initiale : se donner du temps pour construire

A l'initiative du Sgen-CFDT, toutes les organisations syndicales au comité technique ministériel de l’Éducation nationale demandaient le retrait de l'ordre du jour de deux textes relatifs à la formation initiale des personnels d'enseignement et d'éducation. Nous avons obtenu gain de cause.

Le Ministère de l’Éducation nationale souhaite des évolutions de la formation initiale des personnels d’enseignement et d’éducation : préprofessionnalisation, modification de l’arrêté sur le master MEEF.

Le Sgen-CFDT et les syndicats obtiennent le retrait de l’examen des textes

Le Sgen-CFDT avait proposé à la FSU, l’UNSA, FO, la CGT et le Snalc de porter ensemble la demande de retrait de l’ordre du jour du comité technique ministériel du 30 janvier 2019 des textes relatifs à la préprofessionnalisation pour les assistant.es d’éducation, et à l’arrêté sur le cadre national formations au sein des masters MEEF. La demande intersyndicale avait donc été adressée au ministère.

Le matin même du comité technique ministériel, nous apprenions que le ministère acceptait de retirer ces points de l’ordre du jour. C’est une bonne nouvelle pour le dialogue social.

Des textes à améliorer

Formation initiale

Ce nouveau délai permettra de poursuivre un dialogue social déjà riche avec les deux ministères afin d’aboutir à des textes plus pertinents. Le Sgen-CFDT a encore des propositions importantes pour améliorer les dispositifs prévus et donc améliorer à la fois le cadre de travail des enseignant.e.s et enseignant.es chercheur.euses en licence et en master, et le cadre d’étude et de formation des étudiant.es qui s’engageront dans la préprofessionnalisation et/ou qui sont en master MEEF.

La poursuite du dialogue permettra aussi d’avoir une vision plus complète des évolutions envisagées pour la formation initiale des personnels d’enseignement et d’éducation , et donc que notre vote ait plus de sens.

Des propos du ministre qui modifient la trajectoire

C’était d’autant plus nécessaire que le ministre de l’Éducation nationale semble vouloir ouvrir des discussions sur la place du concours.