Audience du 29 septembre 2015.
Rappel sur l'esprit de la mise en place de la réforme du collège : prévalence de la logique horizontale.
=> Formation et accompagnement des équipes
Une approche par bassin, une volonté affiché de partir des organisations existantes. La démarche nous convient, reste à la décliner jusque dans les collèges.
Séminaire en juin 2015 : constitution d’un groupe d’appui pour identifier les ressources à disposition des équipes. En sont issues plusieurs sous-commissions « thématiques » :
- la carte académique des langues
- simulation répartition des services
- EPI, AP, cycle 3 (2 groupes)
Journée du 10 sept : intervention de Florence Robine devant les formateurs
Travail sur le terrain ; regroupement des établissements par 6 (interdepart. si besoin) soit 40 réunions d’ici le 16/9 avec chefs d’étab, perdir et enseignants des conseils pédagogiques.
Nécessité de partir de l’existant à faire évoluer dans l’esprit de la réforme et transposition éventuelle de ce qui se fait et qui fonctionne.
Formation des enseignants sur 5 journées par les formateurs enseignants (alternée en étab. et dans les mini bassins)
Formation des formateurs : regroupement le 2 oct + « universités d’automne » les 19 et 20 oct. Le rectorat prend acte des problématiques familiales posées par le déroulement de ces 2 journées pendant les vacances.
TZR affectés ou rattachés en lycée :
Le rectorat entend notre demande et s’engage à les associer aux réunions de bassin
Cycle 3 :
Le temps de travail des binômes IEN/IPR débutera au second semestre.
Le rectorat entend la demande du Sgen-CFDT d’y associer les chefs d’établissements.
Le calendrier de formation présenté par le rectorat prévoit une réflexion sur le cycle 3 lors de la 5ème et dernière journée (mai ou juin).
La question des modalités de concertation entre enseignants 1er et 2nd degré reste en suspens.
Le Sgen-CFDT avait demandé au mois de juillet 3 jours banalisés pour la concertation. Le rectorat reste hostile à l’octroi de temps de formation et ou de concertation, même à titre exceptionnel, sur le temps devant élèves, sauf lors de la semaine post Brevet. Pour le Sgen-CFDT ce n’est pas suffisant.
Le Sgen-CFDT a également demandé l’abondement des IMP en collège pour la rentrée prochaine, ce à quoi le rectorat a répondu qu’en effet la dotation en IMP se devrait de tenir compte de la réforme du collège.
=> Volet RH
Pour les enseignants de langues impactés, et en particulier d’allemand : le Sgen-CFDT revendique une clause de sauvegarde pour ces enseignants leur permettant de rester sur un ou deux établissements. Il a également demandé une évaluation volumétrique de la situation.
Monsieur Martiny indique que les projections des incidences de la réforme sur les enseignements en langues vivantes ne sont pas finalisées mais que l’intro de la LV2 devrait partiellement compenser en volume la suppression des classes europ et bilangues…… Sur ce point nous sommes très sceptiques.
Sur le risque de bascule de l’allemand vers l’espagnol, il précise que la réflexion sur la carte des langues qui va aboutir fin 2015 doit permettre d’en limiter l’intensité. (travail sur l’italien et l’allemand plus particulièrement).
Pour les formateurs, mis en tension par le travail demandé. Une grande inquiétude exprimée, clairement liée à des questions d’organisation, à des questions sur les heures et la façon de rémunérer les intervenants. La réponse actuelle est que 10% des formateurs pourraient être déchargés : et les autres, devront-ils déplacer leur cours, proposer des activités ou exercices aux élèves qu’ils auront à traiter ensuite…..
Le Sgen-CFDT a demandé que les établissements soient abondés en heures de remplacement de courte durée pour reconnaître l’investissement des formateurs qui choisiraient de s’auto-remplacer.
Certains exprimant un conflit intérieur quand il est question de formation le mercredi après-midi, samedi matin, ou vacances (expression recueillie lors de la journée de formation des formateurs du 10 septembre à l’ESPE)
Dans les collectifs de travail déjà fragiles :
Le Sgen-CFDT a pointé le risque de déstabilisation des équipes fragilisées pour des raisons diverses. Il a rappelé sa revendication d’espaces de dialogue (EDD) et l’utilité des groupes d’analyse de la pratique (GAP).
La réponse du rectorat n’est pas satisfaite. Sans nier le problème il a tendance à le minimiser. Pour lui il faudra trouver un équilibre entre renforcer l’accompagnement des équipes et ne pas stigmatiser ces établissements. La logique de mini-bassins doit permettre de repérer les établissements en difficulté.