[1D-38] CAPD du 20 septembre 2016

Cet article présente les questions posées par le Sgen-CFDT lors de sa déclaration liminaire, suivies des réponses de la DASEN.

Le Sgen-CFDT a fait une déclaration liminaire portant sur 2 thèmes:

  • La « deuxième journée » de pré-rentrée
  • Le déficit d’information « ressources humaines »

Vous retrouvez ci-dessous le texte de la déclaration du Sgen-CFDT suivi des éléments de réponses apportés par la Dasen.

Déclaration préalable du Sgen-CFDT à la CAPD de l’Isère du mardi 20 septembre 2016

Prérentrée

Ne plus permettre d’effectuer une deuxième journée de prérentrée avant la rentrée des élèves, c’était déjà ne pas reconnaître la réalité du travail des enseignants du premier degré qui sont majoritairement présents dans leurs écoles dans les jours précédant la rentrée scolaire. Beaucoup font ce choix afin de préparer plus sereinement l’accueil de leurs élèves et l’année scolaire à venir. Beaucoup aussi, de plus en plus ces dernières années, et tout particulièrement cette année-ci, le font par nécessité car ils ont terminé l’année scolaire précédente sans savoir où ils seraient en poste à la rentrée.

D’après les informations qui sont remontées, certains inspecteurs imposent que l’équivalent de la deuxième journée de prérentrée soit effectué. Ils imposent que ce soit obligatoirement sous forme de deux demi-journées, donc des mercredis après-midi. Ils imposent de surcroît que cela soit fait au cours de la première période. Ces contraintes ne sont pour nous pas acceptables.

En premier lieu, car le Bulletin officiel n°17 du 23 avril 2015, qui ne mentionne qu’une seule journée de prérentrée, stipule :

Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques.

En second lieu, car cette rentrée 2016 est pour les personnels du 1er degré particulièrement chargée avec, en plus des tâches habituelles inhérentes à cette période :

  • l’appropriation des nouveaux programmes,
  • la rédaction d’une partie du projet d’école,
  • l’élaboration du nouveau volet PPMS (attentat – intrusion) et tous les protocoles sécurité à mettre en place.

Nous demandons donc plus de souplesse dans l’organisation de ces temps de réflexion et de formation, plus de confiance dans l’implication des équipes, plus de reconnaissance de la charge de travail des enseignants.

Déficit d’information RH

Vendredi 22 juillet 17h30 pour la communication des documents relatifs aux ajustements de juillet, affectations des titulaires de secteur, des stagiaires ! Record battu ! Nous compatissons avec les personnels de la DRH qui ont eu un mois de juillet très dense ! Mais nous tenons à pointer l’impossibilité qui nous est faite de remplir notre rôle de délégués du personnel.

Comment analyser les situations pour informer, guider, rassurer nos collègues quand nous ne disposons d’aucune information ?

  • Comment, par exemple, savoir ce qu’il en est pour tel TRS qui s’estime injustement traité dans ses affectations ?
  • Comment soutenir telle collègue en situation difficile et qui ne sait pas quel poste elle devra rejoindre à la rentrée ?
  • Et que dire au sujet des exeat ? Aucun document avant le 12 septembre !

Cela donne à nos collègues concernés et à nous-mêmes le sentiment d’une rentrée chaotique. Qui dit rentrée chaotique pour les enseignants dit risques de rentrée chaotique pour les élèves.

Les réponses de la Dasen

Sur la journée de pré-rentrée, elle a seulement répondu qu’elle confirmait qu’elle pouvait être organisée sur l’année scolaire entière. Elle n’a fait aucun commentaire sur les autres modalités d’organisation.

Sur le manque d’informations en provenance des ressources humaines, il faut noter que tous les syndicats présents ont abordé ce point dans leurs déclarations liminaires. La Dasen n’a pas souhaité répondre au cours de la CAPD, elle veut d’abord évoquer le sujet avec ses collaborateurs. Elle a évoqué une réunion ultérieure pour traiter de cette question.

C’est une façon de reconnaitre qu’il y a de réelles difficultés.