Ce comité de suivi est le premier d'une série qui devrait en compter trois d'ici au 31 décembre 2016. Son objectif était de faire un premier point d'étape.
Les participants: Mme la secrétaire général adjointe et son remplaçant, des responsables de services concernés, des responsables de la DSI, des télétravailleuses et des représentants des organisations syndicales.
Des retards au démarrage.
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des problèmes techniques
Une vingtaine de personnes devraient être en télétravail depuis le 1er avril, mais tous ne le sont pas. Cela est lié à des problèmes techniques dans la mise en place des infrastructures nécessaires. Le principe est de reproduire l’environnement de travail tel que l’agent le connaît au Rectorat à son domicile. Chaque agent est équipé d’un ordinateur portable qu’il connecte à sa station de travail au Rectorat ; et d’une solution « Soft Phone » permettant d’appeler et d’être appelé à son domicile comme s’il était au Rectorat. De plus, l’accès au réseau doit être sécurisé.
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la téléphonie
En ce qui concerne la téléphonie, il a été fait appel à un prestataire pour l’achat de la solution « Soft Phone ». Cette société n’a pas réalisé ce qui était attendu ; une nouvelle solution doit être proposée, et les problèmes de licence doivent être réglés.
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le réseau
En termes de réseau, l’accès VPN de certains télétravailleurs fonctionnait mal ; Les PC fournis aux agents sont tous identiques, or pour certains métiers une puissance supérieure du poste est nécessaire. Cette mise en place du socle technique fait partie de l’expérimentation.
Plutôt satisfaisant…
C’est le premier sentiment de ceux qui, ayant dépassé les problèmes techniques, ont pu rentrer de plain-pied dans l’expérimentation. Tant du point de vue des agents que de celui des responsables d’équipe ou des chefs de service, une meilleure adéquation vie au travail – vie privée est notée ; la fatigue en est diminuée, l’agent est mieux dans son travail et cela se ressent sur la productivité.
Les personnes directement concernées ne constatent pas d’impact sur leur vie sociale au Rectorat.
Le coût du télétravail.
Pour l’administration, la mise en place du télétravail a un certain coût : coût du portable (/ PC de bureau), abonnement Soft Phone, main d’œuvre mobilisée pour la mise en place des équipements et de l’infrastructure.
Pour le télétravailleur il y a le coût de l’abonnement internet. Souvent, l’agent a déjà cet abonnement. Néanmoins, la question de la prise en charge par l’employeur est posée. Elle est d’ailleurs affirmée dans la circulaire sur la mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique.
Qui est concerné, les tâches pouvant être télé travaillées.
De nombreuses tâches peuvent être éligibles au télétravail. Les personnes présentes ont fait part de leur expérience : contrôle de gestion, dossier des pensions préparées avant la journée télé travaillée, travail en binôme réorganisé pour permettre la journée télé travaillée…
Avec l’expérimentation, c’est le chantier de la cartographie des missions pouvant faire l’objet du télétravail qui doit être ouvert. Dans les fiches de postes, on doit pouvoir identifier ces missions.
Les questions qui devront être traitées avant la généralisation.
L’expérimentation est la première étape, elle doit permettre de préciser la première circulaire afin de mieux encadrer la mise en place du télétravail notamment en termes de protection de l’agent.
Le Sgen-CFDT sera attentif dans les deux prochains points d’étape à ce que la circulaire évolue.
La question de l’extension à 2 jours par semaine, celle de la possibilité de télé-travailler dans des espaces de co-working… devront être à nouveau abordées.
Les prochaines réunions auront lieu fin octobre et en décembre.